A propos des enfants dits Indigo

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Le 29 juillet 2003 Pratrice de Metz m'a écrit :
Depuis plusieurs jours il y a des manisfestations bizarres dans mon nouvel appartement, comme par exemple mon téléphone qui sonne en pleine nuit malgré que ce téléphone n'a pas de carte sim et il est éteint, ou la fenêtre qui se ferme seule et la porte qui se ferme toute seul malgrè qu'il n'y a pas de vent.

Une dame cet après midi dit que je pourrais être un réceptacle et à la fois enfant indigo car dans une écriture automatique il était inscrit pour moi fils de lumière.

éclairez moi un peu merci

J'ai répondu :
A mon sens téléphone qui sonne et portes qui battent n’ont rien à voir avec le sens que je donne aux enfants (ou adultes) correspondant aux descriptif et qualificatif d’indigo.

Quant aux gens qui en parlent si facilement, ils ne connaissent souvent pas même ce qu’est un enfant.

Je vous donne deux exemples :

> sur 10 hyperactifs, 8 sont des garçons. Et l’on dit que l’hyperactivité est un signe d’indigosité !
> lisez des textes d’adolescents dits indigos, ils ont les questionnements de tous les adolescents chez qui on n’a pas détruit la faculté d’exprimer ce qu’ils vivent et espèrent du monde !

Personnellement je dirais que ce n’est pas le fait d’être indigo ou non qui compte, et le fait qu’on nous puisse nous dire « tu es indigo » n’a pas plus de sens que de dire « tu es un peu gros ». Chacun devrait s’occuper de mener sa vie en toute conscience et moralité. S’il est soi-disant indigo, il aura alors la possibilité de changer des choses autour de lui. S’il pense agir comme un dit indigo et sans être à la mesure de ce que l’on est sensé attendre d’eux, il risque de détruire plus que de construire.

Je ne pense pas que les êtres véritablement évolués dans leur humanité soient des êtres qui le crient ! Et j’ose le dire : le mensonge sait se montrer plus grand que la vérité qui sait toujours rester humble.

 Dernière remarque : qui écrit derrière l’écriture automatique ? Pour ma part je ne m’y confierai jamais. Dans la soif de spiritualité qui court à notre époque, il y a un écueil qui guette celui qui se jette dans ce monde sans préparation : celui de ne pas faire de différence entre les entités qu’il rencontre et d’accorder du crédits à des intentions fort peu louables à terme. Cela rejoint l’évolution de l’humanité en nous et le fait que la conscience individuelle est le seul point d’appui sur lequel nous devons compter d’entrée de jeu.
Le 5 septembre 2003 on m'a écrit :
bonjour je n'ai que 17 ans et le sujet des indigos m'intrigue dans le mesure ou un ami de gd confience ma fait connaitre ce phénomène auquel il a trouvé que mon appartenance est évidente. j'ai lu de nombreux ouvrages sur le sujet et je ne sais pas si vous vous rendez compte de la responsabilité gigantesque que vous voulez faire reposer sur ces etres. De plus n'est il pas dangereux de classifier ainsi certaines personne qui pensant être unique voient les plus grand traits de leur caractère rentrer dans une sorte de banalité? Voyez vous en premier lieux je me suis vue rassurée ("ouf il y en a des comme moi!")  maintenant tout ceci me fait peur...
J'ai répondu :
J’ai été très touché par ce que vous dites. Et cela rejoint l’un de mes soucis. Pour ma part les êtres dits indigo ne sont pas les seuls à devoir porter une responsabilité d’avenir. La petite phrase de G Khulewind (dans mon site) doit éveiller la responsabilité surtout des adultes qui ont des enfants que je qualifie de spirituels (dans le sens où ils sont capables de percevoir autre chose que du matériel, sans hallucination, et d’exprimer sur ce qu’ils perçoivent).

Il ne doit rien peser sur les jeunes.

Les êtres indigo ont la force de faire face à ce qu’ils ont à faire si c’est le cas. Il n’est pas d’épreuve à se mettre sur le dos si on vous dit que votre appartenance est évidente.

Pour ma part je n’adhère pas à la plupart des mouvements qui existent sur ce sujet. Je n’ai rien trouvé de véritablement sensé  sur Internet, et c’est ce qui a motivé mon site. Aujourd’hui, en tant que jeune vivant au XXIeme siècle, vous êtes peut-être dans cette phase de votre développement personnel.

En tant qu’enfant, peut-être avez-vous été aidée par des adultes responsables, peut-être aussi cela n’a pas été le cas. Dans le premier cas les choses se joueront si vous pouvez vivre en être libre, vraiment libre, c’est à dire avec une conscience morale qui vienne des profondeurs de votre être et qui ne souffrira pas d’être façonnée par le jugement des autres. Dans le second cas, celui où vous n’auriez pas été perçue comme un être (et cela tous les enfants y ont droit, c’est un devoir moral de l’adulte que de comprendre cela et là encore l’effort pèse sur eux ! et il y a fort à faire) il vous restera à compter sur vous, sur vos rencontres, sur la sûreté de votre jugement, la confiance que vous mettrez en votre vie. Un être fort fera front, peut-être pas facilement, un être plus faible ne rencontrera pas d’épreuve à responsabilité (au niveau de l’humanité bien sûr).

Ce que je vous dis je le dirai à tout jeune de votre âge, votre couleur ne me ferait pas agir autrement qu’avec un autre.

Qu’importe que vous soyez ou non indigo si vous menez votre vie dans le sens de l’action morale, de la beauté, de la bonté, de la vérité. Allez au devant de ce que vous croyez devoir faire sans suivre ce vers quoi on veut vous mener. Un être indigo ne doit pas sentir le poids du monde sur ses épaules, il devrait plutôt accepter d’agir dans le sens évoqué juste au-dessus. Si chacun fait sa part, le monde avancera, même si la part est toute petite…

Je ne sais rien de vous mais je crois connaître un peu les enfants et les adultes, et ce jeu qui existe pour le JE. Chacun est particulier, mais en nous il est une force qui est celle que l’on appelle humanité. Et je crois, à force d’essayer de lire l’histoire de l’homme, que quelque soi l’époque il fut des êtres qui pensaient  qu’une grande responsabilité pesait sur leur épaules. Si c’est un sentiment très personnel il va de soi qu’il faut assumer, mais si ce sont de belles paroles qui disent cela, il faut écouter les voix de son propre cœur et les confronter avec ce qui vient de l’extérieur : un jugement sain ne saurait conduire à l’erreur.

A 17 ans, malgré une grande maturité, on n’est pas encore adulte. Certains adultes ne le sont même jamais, c’est un cap dans la vie d’un homme. Ce cap se profile vers les 21 ans, avant c’est de la préparation, après c’est la vie… (on ne perd pas ses dents à trois ans, sauf exception car c’est encore corporel, on ne devient pas pubère à 9 ans, sauf exception car là aussi il y a une grande part corporelle, on ne devient pas adulte à 16 ans même si on peut en donner l’impression, là le corps n’a plus rien à voir !).

 
Vous utilisez le mot de banalité. Je trouve en regardant l’état du monde que la conscience ne sera pas encore mise au rang de banalité avant longtemps !!!

Oui, il y a des êtres comme vous, j’en connais, je ne les ai jamais classifiés. Qu’ils fassent ce qu’ils ont à faire.

On classifie pour mieux contrôler, mesurer, … je préfère découvrir les qualités d’un être en le rencontrant qu’en lisant son étiquette, la pub étant aujourd’hui passablement mensongère !

Espérant que ce long message (trop long peut-être) ne vous paraisse pas pédant, je reste à votre disposition pour échanger si vous le désirez.

Mais dites-moi SVP, ce qui dans mon site fait peser quelque chose, je reverrai la formulation. Je tiens absolument à laisser les gens libres et en même temps à les guider vers une objectivité sur ce phénomène (entre autres).